vendredi 28 octobre 2005

De Kong à Li

Fini, achevé, bouclé, plié, empaqueté, ficelé : ouf ! Exit Lin Yutang, exit Confucius. Vive le reste, tout le reste ....

Un peu plus de sept mois se sont écoulés depuis la création de la rubrique Confusionisme dans ce PiKaBlog. Sept mois fort occupés. Celui qui s’achève le fut quasi exclusivement au toilettage de La Sagesse de Confucius pour les Editions Philippe Picquier. J’avais en mars dernier des doutes sur la nature du projet. Maintenant, j’ai des certitudes : The Wisdom of Confucius n’est pas un bon Lin Yutang.

Avec la fin de ce marathon somme toute enrichissant (bien que fort modestement rémunérateur), j’aspire à un court repos, repos que j’estime bien mérité n’en déplaise à ceux qui liront l’ouvrage en question dans quelques semaines. Malheureusement, les conditions pour en jouir ne sont pas réunies : un nouveau site à alimenter (PiK-UP) et du retard dans la mise à disposition de cours : patience, patience, svp, merci ! Dans tous les cas, je vais mettre un peu de distance entre moi et Confucius.

Par la même occasion, s’en est peut-être fini aussi (pour un temps au moins) de cette rubrique (en tout 26 entrées, celle-ci comprise). Elle m’aura été d’un grand secours pour rédiger la préface que je viens de livrer. On y retrouve beaucoup d’éléments égrainés au fil des mois du “Confucius de ...” à cette recherche en paternité de la latinisation du nom du Maître. Ceci administre la preuve qu’on ne perd pas forcément son temps à bloguer. Au contraire, c’est un excellent moyen d’accumuler des notes (plus ou moins rédigées) qui n’attendent qu’une occasion de prendre du service dans un autre contexte. Certes, certaines rubriques n’ont pas grand-chose à livrer à la postérité, mais elles n’en constituent pas moins un utile exutoire, et à ce titre, méritent d’exister.

Puisque je veux, dès que possible, me replonger dans Li Yu, je vais devoir créer une rubrique sur mon auteur chinois préféré. Mais comment l’appeler ? Certes, il n’y a pas le feu. Le projet qui va m’occuper dans les 18 mois à venir est la traduction du Shi’er lou de cet auteur d’exception. 12 nouvelles en tout ! Un gros morceau.

Aucun commentaire: