Selon le mexicain Gabriel Zaid (1934 - ) auteur de Los demasiados libros récemment traduit sous le titre Bien trop de livres ? Lire et publier à l’ère de l’abondance par Christine Defoin (Les Belles Lettres, 136 pp) et/ou Frédérique Roussel qui en propose un compte rendu dans le Libération du 6/10/2005. “si demain, on arrêtait la fabrication de livres, il faudrait 250 000 ans pour prendre connaissance de ceux déjà écrits.” Je ne sais pas si G. Zaid a ou non pris en considération la riche production chinoise à la disposition du lecteur sinisant et s’il a ou non inclus dans ses savants calculs ce que l’internet offre d’écrits inédits de toutes sortes (le livre sort en novembre). Il n’empêche qu’à raison de quatre ou cinq livres par semaines, il faut à celui qui tient ce régime somme toute soutenu, pas moins de cinq ans pour venir à bout d’un pauvre millier d’ouvrages, voire la moitié seulement s’il procède à la double lecture recommandée par Hérault de Séchelles (1759-1794) dans sa Théorie de l’Ambition (ou Codicille politique et pratique d’un jeune habitant d’Epône, 1788) : |
samedi 8 octobre 2005
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